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mardi 16 décembre 2008

Gimp logiciel pour les pros?


’Gimp pour les photographes’ chez Pearson

16 décembre 2008 dans Livres


Bettina K. Lechner publie chez Pearson un ouvrage dédié à l’utilisation du logiciel libre GIMP par un photographe professionnel agrémenté d’un CD ROM comprenant les photographies originales et la dernière version du logiciel libre de retouche.

L’auteur va tout d’abord vous initier aux bases de la photographie numérique grâce à des explications sur les formats, la résolution, la gestion des fichiers ou la technique des calques. Vous apprendrez ensuite à améliorer le cadrage, les couleurs ou la netteté de vos images, puis à retoucher vos photos et réaliser des montages réalistes. Vous pourrez enfin retravailler vos images en vue de leur publication sur le Web, de leur impression ou de leur tirage dans un labo photo.

Les principales utilisations de Gimp sont passées en revue, accompagnées de conseils pratiques et illustrées de centaines de photographies.

Pour être pratique et pragmatique, l’éditeur intègre un CD contenant les photographies originales en haute résolution pour reproduire les techniques détaillées dans le livre, ainsi que la dernière version du logiciel Gimp au moment de l’impression, début décembre.

Bettina K. Lechner est passionnée de photographie. Elle travaille depuis plus de 10 ans dans les domaines de la photo, du graphisme et du webdesign. Grande utilisatrice de Gimp, elle anime des formations où elle partage ses expériences et ses astuces sur le logiciel.

"Gimp - Pour les photographes du numérique" de Bettina K. Lechner, Pearson. ISBN-10 : 2-7440-9236-3. 176 pages. 23,75 euros en promotion sur pearson.fr/

mercredi 10 décembre 2008

Comparaison Canon à Canon

mardi 9 décembre 2008

Objectifs

Photographe de rues

Robert Frank à Paris

Robert Frank à Paris

Voir les photos : Les photos de Robert Frank


Rencontrer Robert Frank peut changer une vie. Et à défaut de lui serrer la main, de se faire filmer ou photographier par lui, de l'entendre parler de son art et de sa pratique, il suffit de regarder ses photos, de voir ses films pour saisir à quel point cet homme-là est inscrit dans le monde, comme nul autre. Le plus facile, lorsqu'on évoque son regard, c'est de dire qu'il a été dès les années 1950, le précurseur de la photographie de rue - celle-là même qui fleurit depuis le début des années 2000, notamment dans les blogs de mode. Ce regard sur le monde aux alentours, Robert Frank ne l'a pas eu par hasard. Il faisait partie des attributs de son monde, qui incluait des gens comme Jack Kerouac ou Allen Ginsberg, c'est-à-dire des artistes qui regardaient le monde différemment, le scrutait dans son quotidien, dévoilant l'Amérique comme jamais auparavant, des routes à la drogue. Le plus beau avec Robert Frank, c'est sans doute son geste d'abandon de la photographie la plus commune pour aller vers autre chose, vers un art plus intime, plus expérimental, à la fois en film et en photo. Un art de la reconstruction du réel, comme si, après avoir donné des visions très exactes de ce qui se passait dans la rue, il lui fallait construire autre chose, d'autres images, plus mirifiques, moins formatées aussi.

Récemment, l'éditeur allemand Steidl a entrepris de rééditer son oeuvre. Plusieurs livres sont sortis, ainsi que des coffrets de films. Parmi les premiers, il y a un ouvrage totalement inédit : Paris, qui reprend des photos de Robert Frank faites à la fin des années 1940 et au début des années 1950, lorsqu'il vivait à Paris ou y était de passage. L'exposition du Jeu de Paume reprend 83 photographies constituant l'oeuvre qui a fait connaitre Frank, son livre les Américains, publié pour la première fois en 1958, en France. On y verra aussi 79 de ces clichés faits à Paris, qui dévoilent une ville tout à fait différente de celle des années 2000, comme à des siècles de distance. Dans son regard, Paris semble un autre monde, mais en même temps parlera de manière très ouverte aux lecteurs des livres de Patrick Modiano : on y distingue un Paris comme enfoui dans les strates de la mémoire, mais qui resurgit à intervalles réguliers. Dans les photos de Robert Frank, ce Paris est d'une incroyable modernité. A moins que ce ne soit son regard à lui qui n'ait jamais, jamais, jamais vieilli.

Robert Frank, Un Regard Etranger, Paris / Les Américains. Au Jeu de Paume, Concorde, Paris. Du 20 janvier au 22 mars 2009.
Photo : Robert Frank, Paris 1949 - 1952, © 2008 Robert Frank

Expo

Jusqu’au 23 décembre prochain, les travaux de Walker Evans et Henri Cartier-Bresson à la Fondation HCB sont réunis autour du thème “Photographier l’Amérique, 1929-1947″.

L’exercice peut paraître surprenant tant les travaux les plus connus de Cartier-Bresson concernent assez peu le territoire américain alors que l’ensemble de l’œuvre de Walker Evans se déroule dans ce pays. De plus pour la période choisie, le photographe américain a déjà réalisé l’essentiel de son œuvre alors que Cartier-Bresson n’a pas entamé la période “Magnum” de sa carrière. On aurait pu supposer que le thème et la période aurait avantagé nettement l’accrochage et la mise en valeur des travaux du photographe américain.

 C’est en partie le cas, la sélection de photographies d’Evans étant très proche du contenu d’”American Photographs”, œuvre fondatrice de la photographie documentaire américaine. Mais ce déséquilibre n’est jamais criant. A aucun moment, les travaux du créateur de Magnum ne se laissent éclipser par l’impact des travaux du maître américain. C’est là le grand mérite des commissaires de l’exposition qui démontrent que la vision de l’Amérique de Cartier-Bresson s’inscrit en partie en référence à l’œuvre de Walker Evans. Mais le photographe  français ne s’y perd pas, il élargit sa quête à des parties du territoire ignorées de Walker Evans (Los Angeles, Nouveau Mexique…). Il y affirme constamment sa propre personnalité avec une photographie ouverte, qui respire, centrée sur les gens et où le décor agencé dans un souci d’équilibre intervient comme une contextualisation et non comme sujet. Inscrite dans l’héritage du surréalisme et l’influence de Matisse, l’image de Cartier-Bresson privilégie le mouvement, l’humain, le présent.

Chez Evans, l’humain est rarement associé à son environnement urbain. C’est l’habitat ou le prélèvement d’un micro décor qui sert de cadre aux visages et aux corps photographiés. Les éléments se concentrent et se bousculent dans le souci manifeste de transmettre le plus grand nombre d’informations visuelles pour construire l’amorce d’un récit. Un récit soucieux de l’essentiel et qui écarte systématiquement l’anecdotique ou le décoratif. Les prises de vue des rues révèlent une superposition d’architectures, de paysages, de détails urbains et de rares personnages qui se tassent sans la moindre recherche de dynamisme. Walker Evans est le photographe d’un territoire et d’une vision historique de l’Amérique, mais comparée à Ansel Adams, cette vision, loin de toute construction paysagère, est privée des mythes et de l’appel au sublime. Le ciel disparaît, les grands paysages sont obstrués par des carcasses de voitures en décomposition, Cape Code et les bords de mer sont bouchés par les personnages au premier plan. Chez Evans, tout est installé, tassé dans le souci de fusionner les éléments, de créer un ensemble ne pouvant exister que dans son unicité et non pas dans un assemblage.

Au final, c’est ce qui sépare les deux hommes, et l’exposition le démontre à merveille lorsque arrivent en fin de parcours les photographies prises par les deux maîtres à la Nouvelle Orléans. Chez Evans, le barbier (qui est une “barbière”) pose devant sa devanture décorée de motifs linéaires, en haut un balcon en fer forgé. Ces motifs ne cherchent pas l’évocation, ils participent à un ensemble posé, installé, comprimé contribuant à rendre l’image d’une Amérique historique, immuable et hors de portée de l’Homme . A cet instant, il semble qu’intervient une « crise » chez HCB, cette Amérique là ne l’intéresse pas. L’architecture coloniale, les ornements des balcons font rejaillir l’attrait du motif. Les personnes, brunes et noires, jouent aux cartes dans la moiteur de l’atmosphère de la ville. L’architecture sert autant de décor que de motif à une composition où les corps s’agencent comme dans une danse. HCB reprend son autonomie et annonce les métamorphoses du reporter à venir, la découverte de l’Egypte, de l’Inde et les chorégraphies des foules lors de l’enterrement de Ghandi.

C’est au final ce qui ressort le plus de cette exposition et ce que souligne Jean-François Chevrier dans le passionant essai rédigé pour le catalogue de l’exposition, l’Amérique d’Evans est le thème d’une œuvre que le photographe construit avec une réelle conscience de cet objectif. Pour Cartier-Bresson, il s’agit d’une étape constitutive d’une œuvre qu’il ne se souciera jamais de construire (lire aussi le texte de Michel Poivert).

A ce titre, le colloque de quatre jours, intitulé “Revoir Henri Cartier-Bresson” faisait intervenir autour d’Agnès Sire de nombreux historiens et conservateurs : Peter Galassi, Michel Poivert, Jean-François Chevrier…. Ce dernier, ayant souvent précisé que sa carrière fut faite contre un certain dogme Cartier-Bressonien, sa présence signifie donc le retrait du dogme et l’amorce d’une approche historienne et scientifique autour d’une œuvre qui reste à bâtir.

Assia Naïl

vendredi 5 décembre 2008

La relève

Techniques de photographie - Le Cégep de Matane inaugure le plus grand studio de prise de vues à l'est de Québec

MATANE, QC, le 5 déc. /CNW Telbec/ - Ce mardi 2 décembre 2008, la
direction du Cégep de Matane a inauguré le plus grand studio de prise de vues
à l'est de Québec, l'un des plus grands studios de prise de vues dédiés à
l'enseignement de la photographie au Québec. Construit au coût de 870 000 $,
ce nouvel équipement pédagogique complète les installations dédiées à
l'enseignement de l'un des programmes phares de l'institution dans le domaine
de l'image numérique : la photographie.
"Depuis cinq ans, le cégep a investi plus de 2,4 millions de dollars dans
la transformation des laboratoires d'enseignement dédiés à ce programme, ainsi
que dans l'acquisition d'équipements spécialisés, afin d'optimiser
l'excellence de nos infrastructures et de nos installations technologiques.
Aujourd'hui, le Cégep de Matane peut plus que jamais se targuer de figurer
parmi les écoles de photographie les mieux équipées et à la fine pointe de la
technologie du Québec et de la francophonie" a mentionné le directeur général
de l'établissement, monsieur Emery Béland.
Ce nouvel équipement polyvalent de 355 m2 (15,2 m largeur x 23,3 m
longueur x 7 m hauteur) est doté de matériel d'éclairage, d'un espace de
rangement de décors, d'un local de préparation pour la photographie
alimentaire, d'une salle de réunion, d'une pièce de préparation et d'une loge.
Les étudiants y travaillant bénéficient également d'un accès Internet sans
fil.
Toujours selon monsieur Béland : " En plus de favoriser le développement
d'une pédagogie par projet, ce nouveau laboratoire permettra à nos enseignants
de répondre plus efficacement aux exigences du nouveau programme de
Photographie implanté cet automne. Les étudiants pourront utiliser cet espace
pour réaliser des projets d'envergure répondant aux réalités du marché du
travail. Et, grâce à la taille des installations, ils pourront accueillir sur
le cyclorama des sujets de petite ou de grande taille tels des véhicules."
Différentes firmes de professionnels ont été associées à la construction
de ce laboratoire. Il s'agit de la firme Inspec-Sol, de la firme d'ingénieurs
Dessau ADL inc., de la firme d'architectes Jean-Claude Bouchard et de
l'entrepreneur général Germain Bélanger et Frères inc.
Environ 70 étudiants provenant de toutes les régions du Québec et de la
francophonie poursuivent actuellement des études collégiales techniques en
Photographie au Cégep de Matane. Au cours des derniers mois, le cégep matanais
a conclu une entente avec l'Ecole Supérieure des Métiers Artistiques (ESMA) de
Montpellier. Cette entente entre l'institution française et le collège
québécois favorisera, entre autres choses, la concrétisation de projets de
mobilité étudiante entre la France et le Québec.
Le sujet faisant l'objet d'une séance de photographie dans le cadre de
l'inauguration du studio de prise de vues est une voiture Mazda RX-8
commanditée gracieusement par le Garage Villeneuve Mazda de Matane.


Renseignements: Brigitte Lavoie, Service des communications, Cellulaire:
(418) 566-9594, communication@cegep-matane.qc.ca

mardi 2 décembre 2008

Portrait

Le portrait: conseils techniques de base

Le Portrait est sans doute le type de photographie le plus utilisé. Cependant, un tel cliché ne s'improvise pas, et il faut suivre quelques règles de base afin d'obtenir un résultat satisfaisant. Nous allons donc voir dans cet article les points techniques cruciaux à respecter. Quatre points sont très importants en portrait: la focale utilisée, la profondeur de champ, la mise au point et l'éclairage.


La Focale

Pour un portrait, on préférera utilisé une longue focale. Le grand angle est à proscrire absolument, car il déforme le visage, mettant en avant les parties proches de l'appareil (nez, menton), et diminuant les parties plus éloignées (front, oreilles), donnant un effet caricatural et pas vraiment idéal pour mettre en valeur le sujet. Ne pas descendre en dessous de 50mm, mais si possible privilégier une focale supérieure à 80mm, en particulier si vous voulez serrer sur le visage. Cela évitera les déformations, vous évitera de stresser le sujet en étant trop près et diminuera la profondeur de champ.


La profondeur de champ

Lors d'un portrait, le sujet est la personne que vous photographiez. Pour bien mettre en valeur ce sujet, quoi de mieux que de jouer sur la profondeur de champ pour "flouter" le fond? Pour cela, une focale longue couplée à une grande ouverture vous donnera une profondeur de champ faible (voir article ouverture et profondeur de champ). Une ouverture de 2.8 à 5.6 est idéale (en fonction des capacités de l'objectif), les plus grandes ouvertures étant beaucoup moins courantes (mais elles font cependant très bien l'affaire).


La mise au point

La mise au point est aussi très importante; travaillant à faible profondeur de champ, la moindre erreur se soldera par un flou plus ou moins prononcé du sujet. Ce qu'il faut bien retenir, c'est de faire la mise au point sur les yeux: il s'agit de la partie la plus importante du portrait, leur expression fera qu'on accrochera sur la photo. Ne sont ils pas le reflet de l'âme?


L'éclairage

L'éclairage est le dernier point à maîtriser pour réussir ses portraits. Il faut un éclairage doux, sans ombres "tranchées". En extérieur, un soleil voilé par une couche nuageuse est idéal. Cependant, en cas de soleil éclatant, un coup de flash viendra adoucir les ombres trop dures de ce type de lumière. On pourra aussi prendre la photo à l'ombre, si possible d'un mur blanc (pour la réflexion de lumière); c'est la technique de "l'ombre découverte", délicate techniquement mais donnant de très bons résultats. En intérieur, privilégier un éclairage à 45°, avec un réflecteur à l'opposé de la source de lumière pour déboucher les ombres.


Composition

Pour finir, quelques petits conseils pour la composition d'un portrait. Tout d'abord attardez vous sur les yeux. Déclenchez lorsque l'expression est intéressante. Au niveau du cadrage, on peut le faire serré si on veut capter l'intensité d'un regard, mais en règle générale, on inclura au moins les épaules, histoire de faire "respirer" un peu la photo. De plus, on laissera toujours plus d'espace du coté vers lequel se dirige le regard.

lundi 1 décembre 2008

Nikon pour pro

Nikon D3X
Ilse Jurriën : 1 decembre 2008 - 09:45 CET
Digital Camera ReviewTest Appareil Photo NumeriquePrueba camara digitalDigitale Camera TestDijital Kamera IncelemeleriDigitalkamera TestDigitalkamera
NikonReflex numérique Nikon D3X : Nikon Europe présente son nouveau reflex numérique haut de gamme, le D3X. Élaboré en s'appuyant sur la fiabilité, les commandes et la robustesse du D3 plusieurs fois primé, le D3X offre un capteur d'image d'une définition nettement supérieure à celle de son homologue, établissant de nouvelles bases en termes de qualité d'image. Le tout nouveau capteur CMOS 24,5 millions de pixels fait de cet appareil photo la solution parfaite pour les conditions de prise de vue les plus diverses, en studio comme en extérieur. Il sera particulièrement apprécié par les photographes exigeants dans les domaines de la photographie de nature, du travail en studio et de la mode. 
Nikon D3x

Nikon D3X pour photographes professionnels 
« Il s'agit de l'appareil photo que de nombreux photographes professionnels attendaient » a déclaré Robert Cristina, responsable des produits professionnels et NPS chez Nikon Europe. « Tout comme le D3 est devenu l'appareil de prédilection des professionnels en photographie de sport, la définition extrême du Nikon D3X permettra de franchir un seuil dans les domaines de la photographie publicitaire, de la photographie de mode et des banques d'images. Le résultat parle de lui-même : il s'agit sans aucun doute de l'appareil photo de plus haute qualité que nous ayons créé à cette date. » 

Nikon D3x SLR

Nikon D3X - Capteur d'image CMOS au format FX 
Le Nikon D3X intègre un capteur d'image CMOS au format FX spécialement développé avec lecture sur 12 canaux, microlentilles permettant une meilleure couverture des photodiodes et réduction du bruit avancée. Il offre des niveaux inégalés de cadence de prise de vue et de gestion du bruit aux sensibilités élevées sans sacrifier la précision. 

Nikon D3x Digital SLR

Plage de sensibilités & Système autofocus 
Le Nikon D3X bénéficie d’une large plage de sensibilités, de 100 à 1600 ISO, extensible de 50 à 6400 ISO, avec une cadence de 5 vps à la définition maximale ou 7 vps en mode de recadrage DX 10 MP. Le système autofocus plébiscité MultiCAM3500FX à 51 collimateurs permet une précision extrême et un suivi dynamique remarquable pour les sujets en mouvement rapide sous faible luminosité. 

Professionel Nikon D3x DSLR

Nikon D3X - La fonction LiveView 
La fonction LiveView offre une option de prise de vue confortable, parfaite pour le travail en studio ou d'autres situations qui ne permettent pas d'utiliser le viseur. L'appareil photo présente également une excellente réactivité, avec un démarrage de seulement 12 millisecondes et une réponse au déclenchement de 40 ms. L'obturateur en composite Kevlar et fibres de carbone a été conçu pour satisfaire aux exigences d'une utilisation professionnelle et testé sur 300 000 cycles. 

Nikon D3x pro SLR

Nikon D3X - Des images extraordinaires 
Le Nikon D3X intègre les tout derniers développements en matière de conception de capteurs et de technologie de traitement d'image. Conçu pour créer des fichiers susceptibles de satisfaire aux exigences de demain dans les domaines de la publicité et des banques d'images, l'appareil photo fournit des fichiers NEF (Raw) 14 bits de 50 Mo. Le logiciel Capture NX2 permet de jouer sur le terrain du moyen format en convertissant les fichiers NEF en 140 Mo (TIFF-RVB 16 bits). Les petits détails sont reproduits avec une netteté exceptionnelle, tandis que les zones d'ombre et de hautes lumières présentent des dégradés au crénelage minimal, pour des photos à l'apparence unique. 

24 MP Nikon SLR

Nikon D3X - Commandes intuitives 
Le Nikon D3X est doté de la même ergonomie et des mêmes commandes que le D3, lesquelles ont été conçues pour permettre à tous de travailler rapidement et efficacement. Le viseur sobre et lumineux assure une couverture de l'image à 100 %, tandis que le moniteur haute définition TFT VGA, 3 pouces, 920 000 pixels, permet une visualisation d'une qualité exceptionnelle pour une évaluation instantanée de l'image. 

Pro Nikon D3x

Nikon D3X - Le boîtier en magnésium 
Le boîtier en magnésium du Nikon D3X, étanche à l'humidité et à la poussière, est également compatible avec le système de communication sans fil Nikon WT-4 et le nouveau module GPSGP-1. En outre, il possède une sortie HDMI et un double emplacement pour cartes CF. 

Nikon D3X Prix & Disponibilité 
Le Nikon D3X sera disponible à partir du 19 décembre 2008 au prix de vente conseillé de 7499 €

vendredi 28 novembre 2008

Photo de nuit

La photographie numérique de nuit et en faible lumière / par Michael Freeman aux éditions Pearson





Intérieurs plongés dans la pénombre, aurores, crépuscules et scènes nocturnes offrent des rendus saisissants pour qui sait les capturer ! Longtemps réservée aux spécialistes, la photographie en faible lumière est aujourd’hui devenue accessible à l’amateur grâce aux progrès de la photographie numérique. Dans cet ouvrage richement illustré, Michael Freeman mêle postproduction et techniques de prise de vue. Vous découvrirez le matériel et les logiciels indispensables à la création d’images saisissantes. Vous bénéficierez de conseils techniques, allant de l’estimation d’une sensibilité ISO correcte au recours à des éclairages d’appoint.
Des photos spectaculaires - levers et couchers de soleil, paysages urbains étincelants, clairs de lune - illustrent le livre. Les lecteurs apprendront comment elles ont été prises afin de pouvoir prétendre au même résultat.

La photographie numérique de nuit et en faible lumière
Éditeur : Éditions Pearson
Dimensions : 26 x 23,5 cm
Pages : 224 pages
Présentationcouverture souple
Prix : 29,90 euros
Référence : ISBN 978-2-7440-9227-5

mardi 25 novembre 2008

Hasselblad 50 mégapixels

Hasselblad H3DII-50 : 50 mégapixels, et oui !


Le voilà, il sort aujourd'hui le poids lourd de la résolution Hasselblad, le H3DII-50.


Hasselblad H3DII-50 : 50 mégapixels, et oui !



Nous vous l'avions annoncé en juillet, le voici en plein lancement : l'Hasselblad H3DII-50 pour 50 mégapixels. Il va chabiter avec ses congénères dont il partage le boîtier et dont il se différencie par la résolution : 31, 39, 50 mégapixels, il y en a pour tous les usages. La sortie de cet H3DII-50 qui marque une étape de plus dans la course aux pixels (de qualité ici, moyen format oblige), s'accompagne de la sortie d'un adaptateur bascule et décentrement le HTS 1.5. Rappelons qu'utilisé avec les objectifs HCD, le boîtier corrige les quelques défauts optiques qui pourraient persister malgré la qualité légendaire des objectifs Hasselblad.


En savoir plus sur cet extraordinaire appareil moyen format que le Père-noël aura certainement peu le loisir de mettre dans sa hotte hélas et télécharger la fiche technique complète du H3DII-50. Pour être complet, nous vous invitons à consuter le site dédié au H3D-II-50. Rappelons aussi que Leica a officialisé un reflex moyen format de 37 mégapixels, le S2, lors de la Photokina et que nous avons pu le manipuler quelques instants, voici la prise en main du Leica S2.

lundi 24 novembre 2008

Ancien procédé

La valeur de votre prochaine photo dans le futur

La photographie à l´épreuve de la crise [nov. 08]

Face à la crise, les résultats affichés par les derniers clichés de la dispersion de la collection Jammes le 15 novembre chez Christie´s sont mesurés, non alarmants. Le prix des clichés anciens résiste. La photographie moderne et contemporaine souffre davantage. Le marché de la photographie fut, toutes époques et médiums confondus, le plus dynamique de la dernière décennie. Depuis la dernière bulle spéculative du marché de l´art en 1990, la progression de l´indice des prix de la photographie affichait une hausse de +131% l´été dernier, contre +55% pour la sculpture, deuxième médium le plus apprécié sur cette période.

La dispersion de la collection Jammes de Marie-Thérèse et André Jammes a véritablement sorti de l´ombre la photographie du XIXème siècle. Cette dispersion a débuté en 1999 chez Sotheby´s, se poursuivant en 2002 avec deux nouvelles ventes, pour s´achever en 2008 chez le même auctioneer. En 1999, quelques enchères spectaculaires ont généré une véritable secousse et une hausse des prix de +191% en deux ans. L´adjudication de la Grande vague, Sète de Gustave LE GRAY (1820-1884) est restée dans les mémoires : l´épreuve décuplait son estimation pour une enchère gagnante de 460 000 £, un sommet avec lequel il n´a jamais renoué. Depuis, le meilleur score décroché pour un tirage albuminé de cette même Grande Vague culmine à 85 000 £.

Lors du dernier volet de la dispersion Jammes le 15 novembre dernier, Sotheby´s annonçait en couverture de catalogue un rarissime daguerréotype de Baron Jean-Baptiste GROS. Il fut frappé à 180 000 €. Un score certes attendu, qui n´excède pas son estimation mais qui déclasse tout de même de 90 000 € son précédent sommet. Portée par la qualité des pièces et une provenance historique, la vente affiche un bilan plutôt positif avec 27,4% d´invendus seulement. Un taux qui n´a rien d´alarmant au regard des 42% de clichés ravalés sur les autres ventes de photographies, toutes périodes de création confondues, d´octobre et de novembre 2008 (taux enregistré au 12 novembre).

Les ventes d´octobre faisaient la part belle aux clichés modernes et contemporains plutôt qu´à la photographie historique. Les enchères à 5 chiffres sont bien plus fréquentes sur les clichés du XXème siècle. Quelques stars de l´art actuel ont même poussé la photographie sur des sommets millionnaires. Rappelons les 3 millions de dollars décrochés par le cliché de Cowboy de Richard PRINCE chez Sotheby´s NY en novembre 2007.

Lors des ventes new-yorkaises dédiées à la photographie, les signatures les plus cotées ont essuyé le plus gros revers. Plus de la moitié des œuvres dont on attendait au moins 100 000 $ ne se sont pas vendues. Chez Christie´s par exemple, 53% des clichés proposés au Rockfeller Plaza le 14 octobre leur sont restés sur les bras…

Vidéo avec Canon 5D

Attention attention

Attention aux fausses cartes mémoire

carte-memoireSur internet on trouve parfois certaines cartes mémoire de 30 à 50% moins chères que les principaux concurrents. Méfiez vous car il n'est pas rare de se retrouver avec des contrefaçons. Comment les reconnaître ? Les emballages se ressemblent fortement, ce n'est pas évident à reconnaître. Si vous l'avez commandé sur internet, ces magasins sont souvent à l'étranger et il vous sera difficile de les retourner pour obtenir un remboursement. Vous remarquerez très vite une différence assez importante de vitesse de carte, les contrefaçons sont souvent beaucoup moins rapides. La plupart des plaintes viennent de magasins sur Ebay. Un conseil, achetez dans un magasin que vous connaissez bien.
Si le sujet vous pouvez lire un article très complet (en anglais) sur le très bon site Camera Dojo où son auteur compare l'aspect des vrais et fausses cartes, leur vitesse...

samedi 15 novembre 2008

Lee Miller

Le puzzle Lee Miller

Photo. Au Jeu de Paume, une rétrospective des travaux surréalistes de l’artiste américaine qui fut l’élève et le modèle de Man Ray.

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Geneviève Fraisse

AUTOPORTRAIT, 1932. © Lee Miller Archives, England 2008.

AUTOPORTRAIT, 1932. © Lee Miller Archives, England 2008. (Lee Miller Archives, England 2008.)

L’Art de Lee Miller Jeu de Paume, 1, place de la Concorde, 75008. Jusqu’au 4 janvier. Rens. : 01 47 03 12 50.

On nous dit que Lee Miller, dont l’œuvre photographique est exposée au Jeu de Paume, choisit toutes les postures ; elle est modèle et artiste, mannequin et photographe, assistante de Man Ray et icône du surréalisme, image de papier glacé et correspondante de guerre à l’ouverture des camps de concentration, dans la revue américaine Vogue notamment. On parle des vies - pluriel obligé - de Lee Miller… Au même moment, un acteur, cinéaste, artiste, etc., Denis Hopper, est exposé à la Cinémathèque française. On dit de lui, je l’entends à la radio, qu’étant devant et derrière la caméra, il est un «artiste complet».

Destin. Ainsi la pluralité des postures pour la femme artiste d’un côté, la complétude de l’homme créateur de l’autre ; le pluriel pour elle, l’unité pour lui. Pourquoi en être surpris ? Je note qu’aujourd’hui encore le mot de muse persiste souvent pour qualifier Lee Miller. Envers celle qui choisit toujours l’aventure avant l’amour, la singularité de l’expérience avant la relation créatrice, et dont on peut voir les photos d’Egypte, de Roumanie ou de l’Allemagne vaincue, le mot est déplacé - ou ironique ? L’histoire est pourtant simple : lorsque la femme sortit de son immémoriel destin de muse, inspiratrice du génie créateur masculin, le désordre s’installa : on pouvait être muse et génie à la fois, ou tour à tour ; vertige de l’artiste femme qui s’émancipe de la tradition… Lee Miller aurait eu la connaissance diffuse de la querelle des poètes qui, à la fin de la Révolution française, se traduisait par un péremptoire : «Inspirez, mais n’écrivez pas !» Elle aurait répondu, comme à l’époque Constance de Salm, qu’elle était pour le partage des jouissances. Anaïs Nin résumera ainsi les choses : à être regardée, on peut avoir envie de regarder à son tour.

Subversion. Lee Miller pose nue pour son père, puis pour Man Ray, entre autres. Ensuite, elle n’a jamais pensé se suffire de ce rôle d’inspiratrice éblouissante, de muse consentante ; elle choisit d’être l’élève, l’assistante, de Man Ray ; et alors ? Elle ne reste pas une seconde dans l’ombre, elle est immédiatement photographe ; et brillamment, de Paris à New York… Mais encore ? Cette femme est un puzzle, c’est écrit à l’entrée de l’exposition. On parle toujours d’un puzzle pour l’éparpillement de ses morceaux, non pour le dessin d’ensemble.

Et si elle avait eu des raisons de laisser en pièces son histoire de créatrice ? De se contenter d’explorer les possibilités, entre tradition et subversion ? Cette photo de profil - ce qu’elle préfère, son profil, dit le fils - où elle est le modèle et le photographe, où elle fait ainsi la couverture d’un magazine, cet autoportrait m’impressionne, et pas seulement pour son incroyable beauté.

Sublimation. L’autoportrait du peintre de jadis correspondait à un moment de retour sur soi ; on gagnait sa vie en peignant les autres, les puissants, et l’on se réfléchissait comme peintre, dans la discrétion de l’atelier ; ici, l’autoportrait est source de financement, il permet de gagner de l’argent. C’est là que Lee Miller est une image importante : elle devient à la fois le sujet et l’objet, l’artiste et le tableau, la photographe et la photographie. Elle se paie ainsi ; elle vit avec ça. Au même moment, certaines femmes font de l’autoportrait une recherche essentielle - je pense à Claude Cahun qui ne cesse de travailler son visage. Se représenter, c’est s’approprier la création artistique, jusqu’ici réservée aux hommes. Pour Lee Miller, c’est une expérience parmi d’autres. Car Lee Miller ne s’attarde pas sur cette double ou triple position : modèle, artiste, artiste qui se prend pour modèle pour mieux se vendre. Elle est déjà ailleurs, c’est-à-dire aux extrêmes de l’histoire du XXe siècle : photographier l’éclat de la mode, photographier les ruines de guerre. Du plus futile au plus grave.

Pourquoi nous dit-on qu’elle fut violée à l’âge de 7 ans par le fils d’une famille amie? Une souffrance d’enfance comme cause de la sublimation artistique ? Un traumatisme sexuel comme échappée hors de l’histoire classique des femmes ? Aurait-on ce souci historiographique pour le parcours d’un créateur masculin ? Non, sans doute. Reste la photographe, celle du Portrait de l’espace, trou dans une toile tissée, ouvrant sur un large paysage nu, avec un cadre de miroir joint à cette déchirure : Lee Miller nous offre des cadrages, des lignes de lumière, des ombres géométriques, bref tout ce qui permet un regard sur les lignes signifiantes du monde.

dimanche 9 novembre 2008

Lueur

Photo en studio
Posted by Picasa

Montréalais honoré

Le Prix Pictet à un photographe de Montréal

le 7 novembre 2008 | 68 visites | 5.00 / 5 | 0 commentaire(s)
Le Prix Pictet à un photographe de Montréal

Le Prix Pictet pour la meilleure photographie de l’année, associé à une bourse de 94 000$ a été remporté par Benoît Aquin, un photographe de Montréal.

Le 30 octobre dernier, à Paris, Benoît Aquin a reçu son prix des mains de l’ancien secrétaire général de l’ONU, Kofi Annan.

Les photos de Benoît Aquin présentaient la désertification en Chine. Les textes accompagnant les photos sont signés par Patrick Alleyn.

Patrick Alleyn avant son départ pour l’Asie était journaliste plein temps pour Reflet de Société. Benoît Aquin et Patrick Alleyn sont partis ensemble pour l’Asie, un voyage qui n’est toujours pas terminé.

Les premiers articles de Patrick Alleyn provenant de l’Asie et publié dans Reflet de Société étaient accompagnés des photos de Benoît Aquin et avaient déjà été récompensées au Prix Lux photo.

Les détails du prix Pictet reçu par Benoît Aquin.

L’équipe de Reflet de Société est fière du travail réalisé par Benoît Aquin et Patrick Alleyn et de la reconnaissance internationale qu’ils se méritent. Félicitations à vous deux pour votre magnifique travail.

vendredi 7 novembre 2008

Des photographies à partir de pots de peinture

Jessy Laflamme par Jessy Laflamme
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Article mis en ligne le 6 novembre 2008 à 17:26
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La présidente de l'AFSPN, Catherine Provost, explique le projet.
Des photographies à partir de pots de peinture
Une quarantaine de bénéficiaires de l’Atelier de formation socioprofessionnelle de la Petite-Nation (AFSPN) exposent leurs photographies, prises à partir de pots de café, au Centre d’Action Culturelle depuis ce soir.
En effet, grâce à la Commission scolaire au Cœur-des-Vallées, ces participants ont suivi des ateliers de photographie du 27 au 30 octobre avec Patrick Dionne et Miki Gingras de Diasol.
Cet organisme travaille surtout en Amérique du Sud. Diasol a comme mission l’utilisation des arts photographiques comme un moyen d’intervention auprès des personnes. Il a déjà œuvré dans des bidonvilles, des orphelinats et auprès de groupe sidatique.

Les participants de l’AFSPN ont effectué de la photographie avec un minimum de matériel, et ont fabriqué des appareils photographiques appelés caméra obscura avec des objets recyclés. «Ils ont même développé les photos dans une chambre noire spécialement aménagée pour le projet», a indiqué le coordonnateur de cet événement, Dominic Rozon.

Les photos sont exposées au Centre d’Action Culturelle tout le mois de novembre. 

Nouvelle

La Nouvelle Photographie en France 1920-1940

La Nouvelle Photographie en France 1920-1940

Dès le début des années 1920, Paris s’affirme comme nouveau lieu de promotion des avant-gardes et sans aucun doute, comme carrefour de la nouvelle photographie en Europe. Si la capitale française devient à l’époque ce lieu de rencontres et d’échanges pour des photographes de nationalités et d’horizons divers, c’est parce qu’elle représente alors un modèle de modernité et un espoir économique au lendemain de la Première Guerre mondiale. Mais c’est aussi et parce qu’elle s’avère être aux yeux de nombreux émigrants contraints à l’exil, un lieu de refuge pour les libertés politiques ou confessionnelles.

La photographie en France connaît ainsi une période de rayonnements individuels et collectifs. Les photographes français comme Jacques-André Boiffard, Florence Henri, Maurice Tabard, Roger Schall, Henri Cartier-Bresson, Emmanuel Sougez, Pierre Boucher et René Zuber parmi de nombreux autres, côtoient des artistes étrangers devenus parisiens par affinité ou par la force des évènements. Citons les Allemands Germaine Krull, Erwin Blumenfeld, Marianne Breslauer, Ilse Bing, les Hongrois Ergy Landau, André Kertész, Rogi André, André Steiner, François Kollar, Gisèle Freund ou Brassaï, les Russes Hoyningen-Huene, Rudomine, les Américains Man Ray et Berenice Abbott, le Belge Raoul Ubac ainsi que le Lituanien Moses Vorobeichic dit Moï Ver, etc. Longue est la liste de ces photographes-artistes, bien souvent en double rupture : expatriés rompant avec un pays, artistes d’avant-garde rompant avec une tradition.

Serait-il exagéré de parler d’une École de Paris photographique pour rallier sous un même terme générique une production issue de références et de pratiques diverses ? C’est cette France de l’entre-deux-guerres, ce foyer de création où se côtoient une multitude d’écoles photographiques, qui caractérisent pour l’essentiel l’exceptionnelle collection réunie par l’historien et collectionneur Christian Bouqueret. Auteur de nombreux ouvrages thématiques consacrés à l’histoire de la photographie tels que Des années folles aux années noires, la nouvelle vision en France, Histoire de la photographie en images et d’ouvrages monographiques sur Laure Albin-Guillot, Raoul Ubac, Germaine Krull, Roger Parry, René Zuber, Jean Moral...

Ce projet, la première exposition d’une telle ampleur sur cette période charnière, rassemble une sélection de plus 200 vintages d’une quarantaine de photographes ayant travaillés à Paris entre 1920 et 1939 ainsi que plusieurs documents originaux (revues, livres). Elle propose un regard érudit et passionné sur la richesse formelle de cette Nouvelle Vision photographique en France.


Informations pratiques :

La Nouvelle Photographie en France 1920-1940
Exposition collective - Collection de Christian Bouqueret
Du 11 novembre 2008 au 01 février 2009
Jeu de Paume, Hôtel Sully, Paris 4ème
Entrée libre                                                                                                                                                                                                                             

Une note de 9 sur 10

mercredi 5 novembre 2008

Prix

Catherine Bodmer, de Montréal, obtient un prix du Conseil des arts

OTTAWA — Catherine Bodmer, une artiste qui travaille à Montréal, a remporté mardi le Prix du duc et de la duchesse d'York en photographie du Conseil des arts du Canada pour 2008.

Elle a été sélectionnée pour ses images de lieux réels et imaginaires, qui remettent en question la position de l'individu dans un paysage urbain, a fait savoir le communiqué du Conseil des arts, mardi.

En entrevue téléphonique, Mme Bodmer a dit accueillir la nouvelle comme un encouragement à poursuivre son travail.

Le Prix du duc et de la duchesse d'York a été créé par le gouvernement du Canada en 1986. D'une valeur de 8000 $, il est octroyé au meilleur artiste professionnel en photographie ayant obtenu une subvention de projet du Conseil des Arts en 2008 et s'étant particulièrement distingué pour la qualité de son travail. Le prix est attribué en sus de la subvention.

Catherine Bodmer, d'origine suisse, détient un diplôme de l'École des Beaux-arts de Lucerne en Suisse, et a obtenu une maîtrise en arts plastiques de l'Université du Québec à Montréal en 1999. Depuis 2004, elle est la coordonnatrice artistique du centre d'artistes Articule à Montréal. Sa pratique artistique comprend des installations, des oeuvres in situ et des photographies.

mardi 4 novembre 2008

Tutoriels gratuits

35 tutorials gratuits sous Photoshop inspired by Apple

Tutorials gratuits Photoshop inspiredby Apple

Si vous avez toujours rêvé d’apprendre à recréer certains effets des publicités d’Apple, vous allez être ravis.

En effet, le blog VandelayDesign met à disposition pas moins de 35 tutorials gratuits sous Photoshop, piochés ici et là sur Internet.

La plupart sont en version écrite mais certains sont proposés en vidéo.

Pour plus de détails, rendez-vous ici.

dimanche 2 novembre 2008

Musée pour la photographie

Jean Lauzon : l’homme derrière le Musée populaire de la photographie

Article mis en ligne le 1 novembre 2008 à 19:17
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Jean Lauzon : l’homme derrière le Musée populaire de la photographie
Jean Lauzon est entouré de Gilles Gravel et Johanne Marceau, du conseil d’administration de la CCID, et d’Yvan Boutet, de Deloitte. (Photo : Ghyslain Bergeron)
Jean Lauzon : l’homme derrière le Musée populaire de la photographie
Fondateur et directeur du Musée populaire de la photographie, Jean Lauzon contribue au développement et au rayonnement culturel de Drummondville depuis déjà plusieurs années.
L’ouverture de ce lieu entièrement dédié à la photographie, et a tout ce qui y est intimement relié, est le fruit de plus de trois années et demie de travail. Le rêve d’une vie que chérissait Jean Lauzon et qui se concrétisa le 15 février 2006.

«Je suis très heureux de me retrouver en nomination pour une deuxième année consécutive dans la catégorie personnalité de l’année. Je considère cet honneur comme une marque de reconnaissance de l’industrie ainsi qu’une belle forme de solidarité et de complicité envers les activités du Musée. Pour moi, il s’agit d’une preuve tangible que le développement de la culture est un facteur de premier plan à Drummondville», a confié cet artiste passionné.

Photo d'un Montréalais

Un photographe québécois gagne 103 000$ en prix pour une photo

PARIS — Un photographe originaire de Montréal a remporté le Prix Picter, qui souligne l'excellence des photographes oeuvrant pour la cause environnementale.

Après la cérémonie tenue jeudi soir à Paris, Benoit Aquin est rentré à la maison avec la modique somme de 103 000$, la plus grosse bourse offerte pour un prix de photographie.

Intitulé "The Chinese Dust Bowl", son travail illustre comment les terres fertiles du nord de la Chine ont été transformées en désert aride. Le thème du concours était "l'eau".

"Le Prix Pictet reconnaît la photographie environnementale à la fois comme un sujet pour le photojournalisme mais également du point de vue artistique, et cela, en favorisant la rencontre des deux disciplines dans une compétition qui explore la globalité des enjeux environnementaux importants", a déclaré M. Aquin en acceptant le prix qu'il a qualifié "de vrai honneur".

L'ex-secrétaire général des Nations Unies, Kofi Annan, qui a annoncé le gagnant, a affirmé que chacun des finalistes avait réussi à créer des images puissantes.

"J'espère que le Prix Pictet va aider à comprendre davantage les changements qui prennent place dans notre monde et que cela va augmenter l'attention du public afin qu'il saisisse l'urgence d'entreprendre des actions préventives", a affirmé M. Annan.

Pour sa première édition, le Prix Pictet, parrainé par la banque suisse Pictet et Cie, comptait 200 nominations en provenance de 43 pays. Dix-huit d'entre elles sont passés en finale.

Deux autres Canadiens se sont passés en finale: Edward Burtynsky de St. Catharines en Ontario et e Robert Polidori, de Montréal. Le travail des dix-huit finalistes sera exposé à Paris avant de s'envoler pour une tournée mondiale.

jeudi 30 octobre 2008

Canon G10

Prise en main du Canon Powershot G10 30/10/2008




Un compact expert aussi avancé que le Canon Powershot G10 déchaîne systématiquement les passions et on le comprend car sa fiche technique est, pour le moins, alléchante : capteur 14 mégapixels, objectif 28-140mm stabilisé, grand écran 3", format RAW etc? les "prosumers", ou les amateurs passionnés se demandent donc légitimement que ce G10 est LE second boîtier qui vendra compléter leur fourre-tout en complément de leur lourd et encombrant reflex pour les sorties plus "light". Le G10 a été présenté en avant-première à la Photokina 2008 qu s'est tenue il y a un mois.



Le G10 s'adresse à un public à qui on ne la fait pas sur la qualité de fabrication. Et le G10 assure avec un aspect assez monolithique rassurant et une qualité de finition exemplaire. Le G10 offre une excellente prise en main grâce à un petit bossage de la poignée qui, sans gonfler l'encombrement de trop, aide énormément à la préhension de l'appareil. Le G10 bénéficie de près de 10 années de Canon G derrière lui et aujourd'hui, le concept ergonomique est très abouti.



En effet, l'ergonomie du G10 est quasiment pro. Fini le recours aux menus pour des réglages affectionnés par les pros tels la sensibilité ISO (devenue un paramètre aussi basique que l'ouverture et la vitesse), la correction d'exposition? Le G10 offre donc cette géniale bague de sélection manuelle de la sensibilité ISO. Du coup, on peut changer en un clin d'?il la sensibilité de la photo à chaque prise si on le souhaite. Et, comme nous le verrons, ce n'est pas un luxe car le G10 n'est pas le champion des hauts ISO? La bague de commande de la correction d'exposition suit la même logique, elle est manuelle et sera donc plus utilisée que s'il fallait passer par des boutons.


Toujours au chapitre des réglages typés pros, le G10 bénéficie de bouton d'accès direct au choix de la méthode de mesure de l'exposition ou du collimateur autofocus. On se croirait sur un reflex. Il faut dire qu'en ce moment, la frontière compact/reflex fond comme peau de chagrin. La bague de sélection du mode de prise de vue affiche ses changements sur l'écran sous forme de roue. C'est la même présentation que sur les nouveaux IXUS et c'est très lisible.


Le grand écran de 3" mange carrément toute la surface arrière. Il est assez bien défini avec ses 460 000 pixels. Il est aussi très lumineux : avec un tel écran, rares seront les photographes qui iront encore viser avec le petit viseur optique que Canon a cependant conservé. Ce dernier est aussi petit que peu lumineux. Il est vraiment désagréable à utiliser. L'écran est donc réussi mais tout de même, un écran articulé nous aurait comblés. Faute de place, certainement, Canon a fixé l'écran au corps du G10 mais vraiment, un écran articulé est un apport extraordinaire du point de vue pratique et créatif.





Le déclencheur est d'un velouté rarement vu sur un compact, Canon qu plus est. On a été surpris de retrouver une progressivité au déclenchement, un long débattement et une douceur que l'on était jusqu'alors plus habitué de trouver sur un Leica M. Le déclencheur est entouré par la bague de zooming.






Justement, parlons un peu de cet objectif. Pour nous, son amplitude de 5x est idéale puisqu'il couvre un bon grand angle de 28mm (avec ouverture maximale de F/2,8) et la position déjà assez télé de 140mm. Sur nos quelques photos test, le piqué est excellent, les photos sont lumineuses et très bien contrastées. D'ailleurs, le développement JPG est assez typé "éclatant" pour un tirage sympathique immédiat. Cet objectif est vraiment réussi. On ne regrettera que l'ouverture encore plus généreuse de F/2.0 des anciens G des années 90 ! La stabilisation optique Canon IS est toujours aussi efficace. Sa présence sera d'un grand secours si on considère la petite faiblesse du G10 en hautes valeurs ISO.




On l'a compris : la qualité de fabrication et l'ergonomie du G10 en font un best seller annoncé. De même, le processeur DIGIC IV assure une mise au point rapide, le G10 bénéficie également de la détection des visages et des modes scènes comme tout autre compact et peut par contre évoluer avec des accessoires Canon comme un flash externe Canon Speedlight. Mais que vaut sa qualité d'image ? Sur l'appareil pris en main rapidement, les photos accusent un piqué excellent. Le capteur 14,7 mégapixels joue là tout son rôle. Le recadrage sera facilité sans trop grosse perte de détails et l'excellente qualité optique de l'objectif assure une qualité d'image optimale sur ce petit capteur 1/1,7" gavé de près de 15 megapixels. Les couleurs sont vives, l'accentuation très bien gérée, tout est pour le mieux? jusqu'à 200 ISO. Car en effet, si on ne fait pas de photo sans lumière, il n'empêche qu'à l'heure actuelle, la possibilité de photographier décemment à 800, 1600 ou 3200 ISO avec un reflex, et surtout un full frame, est une nouveauté à laquelle nous nous sommes tous habitués. Or, Canon a fait le choix de la définition sur le Powershot G10 au détriment de la sensibilité. L'appareil manipulé étant annoncé comme un appareil de pré-production, nous ne pouvons tirer de conclusion définitive ni publier de photo en hautes valeurs ISO. En tout cas, pour résumer ce que nous avons vu : le G10 n'est pas un champion à 800 ISO et au delà mais grâce à son processeur DIGIC IV, Canon limité la casse pour selon que le capteur accuse 14,7 mégapixels. D'ailleurs au final, cette même résolution élevée tend à diluer les grains du bruit pour finalement offrir des tirages plus propres que ce que l'on peut observer à l'écran à 100%. Le choix du format RAW sera le meilleur remède à ce manque de sensibilité.






Doublure presque parfaite d'un reflex Canon EOS dont il partagera une certaine logique dans l'utilisation et le flash Speedlight, le Canon G10 est un concept ultra abouti d'appareil pour amateur passionné. Sa grosse définition est finalement plus un atout qu'un handicap, surtout bien servie par cette belle pièce d'optique 28-140mm stabilisée. Le recours au format RAW est un plus considérable pour atteindre la cible à laquelle le G10 est destiné par nature. Le principal handicap du G10 sera finalement son prix de vente assez élevé qui le met en concurrence directe avec les reflex entrée de gamme qui offrent tout de même, une qualité d'image et un agrément d'utilisation supérieurs, mais au détriment de la compacité.